L'avenir des sites e-commerce passe par les standards du W3C
Internet, l'innovation au détriment des standards
Pour comprendre pourquoi le W3C a été crée , il faut nous replonger quelques années en arrière. A l'époque, deux sociétés de logiciels, Microsoft et Netscape, se livrent à une bataille commerciale acharnée pour le monopole de leur propre logiciel de navigation sur Internet : à savoir Internet Explorer pour le premier, Nescape Navigator pour le second. Le meilleur moyen pour y parvenir est de rallier les développeurs à leur cause en proposant des syntaxes et fonctions innovantes mais propriétaires à leur navigateur. Au bout du compte cela finit par rendre la mise en page des sites incompatibles en fonction du navigateur. Cette incompatibilité de rendu oblige même les développeurs à produirent deux versions de sites ou (le plus souvent) d'ignorer simplement l'un des deux navigateurs. Dans les deux cas, l'impact est négatif, soit au niveau des coûts de développements, de temps soit sur l'audience des visites du site.
La prise de conscience, le W3C
Conscient que les développeurs sont pris en otage et que les internautes sont pénalisés de ce problème d'incompatibilité, Tim Berners-Lee, inventeur du WWW, propose dès 1994 de mettre en place un consortium, le W3C. Dans son objectif le consurtium a pour vocation de proposer une ligne de conduite afin d'uniformiser la conception des sites internet et, épaulé par le WaSP (littéralement guèpe en anglais), de proposer des standards industriels aux navigateurs pour réduire les contraintes qui pèsent sur les développeurs. Actuellement,le W3C est représenté dans plus de 34 pays et compte plus de 500 membres actifs, en majorité des industriels, qui participent aux orientations et au développement du Web dans le monde entier.
La prise de conscience des developpeurs web grâce aux navigateurs
Aujourd'hui il est suicidaire pour un développeur web de ne pas utiliser les standards, sachant que le web se veut de plus en plus multiplateformes et axé sur l'accessibilite web. Nous connaissons aussi le grand vainqueur du combat mené par les deux navigateurs phares de l'époque, Internet Explorer. Pourtant leader jusqu'en 1999 , son developpement après la version 6 à été mis entre parenthèse pendant 6 ans. Si son developpement à reprit de pieds ferme à partir de 2005 et en 2007 avec sa sortie en version 7, c'est grâce à l'arrivée de nombreux navigateurs qui ont sut proposer de nouvelles alternatives plus innovantes et plus respectueuses de ces standards. Parmis ces navigateurs nous pouvons citer le célèbre panda rouge Firefox, Opéra ou encore Safari. La qualité fournie par ces alternatives n'aura pas échappé aux developpeurs professionnels qui s'efforcent d'apporter un travail sérieux pour satisfaire clients et internautes.
Une réalité en 2007
Aujourd'hui les navigateurs ne supportent pas ces recommandations dans leurs totalités mais tentent d'atteindres ces objectifs. L'une des raisons est que le W3C a édité plusieurs standards pour les langagues : XHTMLCliquer pour voir la définition de XHTML, HTML 4.0Cliquer pour voir la définition de HTML, XMLCliquer pour voir la définition de XML, CSSCliquer pour voir la définition de CSS, MathMLCliquer pour voir la définition de MathML, SVGCliquer pour voir la définition de SVG, DOMCliquer pour voir la définition de DOM, et ECMAScriptVoire la définition de ECMAScript. Si la liste des langages vous semble longue,leur implémentation l'est encore plus ! Pour se faire une idée du travail, webdevout.net met à disposition sur son site l'etat d'avancement des différents navigateurs du moment. On constate que le navigateur Opéra est en tête et que seul Internet Explorer ne se conforme qu'a 65 % des recommandations du W3C ! Ce dernier pose de réels problèmes aux developpeurs du fait de sa présence par défaut sur le système d'explotation phare de la firme Microsoft. Il est aujourd'hui de ce fait le navigateur le plus utilisé au monde à l'instart d'Opéra qui ne représente que 1% et qui est le plus conformes aux recommandations du W3C.